Françoise Dorléac est Julie de Chaverny dans « La double méprise »

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  • Опубликовано: 16 окт 2024
  • Nous lisons pour vous : « La double méprise », une nouvelle de Prosper Mérimée, publiée en 1833, qui explore les jeux de l’illusion et des malentendus amoureux. Pour l'illustrer, nous vous proposons des images de l'adaptation réalisée en 1967, avec Françoise Dorléac, la soeur de Catherine Deneuve.
    (pour retrouver ce film, cliquez ici • Françoise Dorléac - Ju... )
    L’intrigue se concentre sur deux personnages, qui se retrouvent pris dans un quiproquo sentimental. Madame de Chaverny, mal mariée, feint un amour passionné, tandis que Darcy, vaniteux, croit sincèrement être l’objet de cet amour. Sous les traits de Julie de Chaverny, les contemporains de Prosper Mérimée ont reconnu les traits de George Sand.
    La nouvelle repose sur une ironie constante : les personnages, tout en croyant maîtriser la situation, se trouvent finalement dupes de leurs propres illusions. L’amour y est présenté non comme une passion authentique, mais comme une illusion créée par l’ego et le besoin de reconnaissance sociale.
    Le style de Mérimée est concis, presque froid, marqué par une distance qui renforce l’ironie. Contrairement aux envolées romantiques, il adopte une écriture sobre et réaliste, révélant les failles humaines avec subtilité. Cette approche fait écho à sa vision désenchantée des relations humaines, où les apparences et les faux-semblants tiennent souvent lieu de vérités.
    Prosper Mérimée, influencé à la fois par le romantisme et le réalisme, excelle dans l’art de la nouvelle. Dans "La Vénus d'Ille", il se tournait vers le fantastique ; avec « La double méprise », il offre une réflexion mordante sur les illusions sentimentales et les jeux d’apparence qui gouvernent les relations sociales.
    CHAPITRES
    00:00:01 Chapitre Ier. "Julie de Chaverny était mariée depuis six ans environ, et depuis à peu près cinq ans et six mois, elle avait reconnu non seulement l'impossibilité d'aimer son mari mais encore la difficulté d'avoir pour lui quelque estime."
    00:06:02 Chapitre II. Un dîner chez la mère de Julie. "Il dormait. Décemment, d'ailleurs."
    00:14:52 Chapitre III. Le commandant Perrin reçoit M. de Châteaufort, soupirant de Julie de Chaverny.
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    ‪@Livresaudiodamandine‬

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